Plages de rêve bordées de cocotiers, points de vue à couper le souffle sur la baie, ambiance festive et habitants chaleureux. Gros coup de coeur pour Rio de Janeiro, la ville qui met du soleil dans votre coeur.
Il ne faut guère plus de 5 heures pour rejoindre Rio de Janeiro depuis São Paulo. Au Brésil, je ressens pour la première fois cette sensation de transit. Le bus devient dès lors le passage obligé et nécessaire entre deux lieux, parfois espacés de milliers de kilomètres. Dans cette deuxième partie de voyage en Amérique du Sud, je vais rester plus longtemps dans chaque endroit, et surtout, rencontrer systématiquement d’autres voyageurs. Partir deviendra alors de plus en plus difficile.
Ipanema, Copacabana... des plages iconiques
Rio de Janeiro est gigantesque avec plus de 12 millions d’habitants. A mon arrivée dans la ville « la plus dangereuse du monde », l’urgence est de rencontrer d’autres touristes au terminal, pour ma sécurité, et aussi pour faire des économies de taxi. Pas question de prendre le métro avec mon gros sac, surtout sans plan, car je n’avais initialement pas prévu d’aller au Brésil.
Je repère deux Britanniques et, malgré ma volonté de privilégier l’espagnol à la langue de Shakespeare, je dois bien me faire à l’idée qu’il me faudra parler anglais. Nous partageons un taxi et je m’installe dans leur hôtel. Un troisième ami, Brésilien, doit les rejoindre quelques jours plus tard. Ils sont venus lui rendre visite.
Immédiatement, nous allons voir la mer. Les plages, à perte de vue, sont magnifiques. Mais la nuit tombe et nous préférons ne pas trop nous éloigner. Dans le quartier d’Ipanema, en principe, seules les plages sont dangereuses de nuit. Il y a de nombreux restaurants et bars friqués. C’est le paradis des touristes et des riches Brésiliens. Bodybuildés, ils viennent faire du sport, du jogging ou du vélo pendant la journée et sortent le soir.
Point de vue de rêve depuis le Pain de sucre
Le lendemain matin, nous décidons d’aller au Pain de sucre, un rocher surplombant la ville, depuis lequel on découvre un panorama sur la baie de Rio.
En chemin, nous passons par Copacabana beach, l’autre grande plage de Rio, sans doute encore plus connue. Contrairement aux idées reçues, les Brésiliennes de Rio ne sont pas toutes belles. Il faut dire que le string, nécessaire vu la force des vagues, ne s’adapte pas à tous les fessiers et que ces dames ont tendance à abuser des gourmandises. Les garçons ne sont pas sensationnels non plus, sauf à aimer les tas de muscles huileux. Manifestement, il faut pousser au Nord pour rencontrer des femmes plus typées, aux cheveux soyeux et aux corps de rêve.
Lisez ici ma visite du Corcovado, l'autre point de vue de Rio de Janeiro.
Des plages, il est rapide et facile de prendre un bus pour le Pain de sucre. Une fois en bas, on est entouré d’autres touristes, on s’acquitte d’un droit d’entrée assez onéreux et on prend le téléphérique pour accéder à la première plate-forme. De là, on surplombe la piste d’atterrissage des avions de tourisme qui survolent la baie (décollages assurés toutes les dix minutes), mais aussi celle de l’aéroport, qui semble flotter sur l’eau.
Depuis le sommet, on voit les grandes étendues sablonneuses d’Ipanema et Copacabana, des montagnes tapissées de favelas et des îles à la végétation luxuriante. Surtout, les merveilles de la nature tranchent avec la réalité d’en bas, la délinquance, la misère, le crime. Le ciel est très dégagé. Les jours de perturbations, les formations rocheuses se découpent derrière les nuages et l’impression de flotter sur un épais manteau duveteux doit être extraordinaire.
Et vous, qu'avez-vous pensé de la ville mythique de Rio de Janeiro ?