San Telmo et la Boca, Montmartre sud-américain

boca
Le quartier populaire de la Boca a donné son nom au club de foot.

Les quartiers de San Telmo et de la Boca sont des incontournables d’un séjour à Buenos Aires. Balade dans ces quartiers typiques hauts en couleurs.

Brocante dans le quartier des antiquaires

Pour ma deuxième journée à Buenos Aires, je me rends à San Telmo, le quartier des antiquaires. Le dimanche, c’est la grande feria, une brocante, sur la ravissante petite plaza Dorrego. On trouve pour une bouchée de pain tout ce qui est hors de prix chez nous.

Bien souvent, les vendeurs vantent des sacs à main ou des camés « à la française ». Lorsque j’entame la discussion avec eux, ce n’est pas rare de découvrir que leurs aïeux étaient Français ou Allemands, et, pour eux, le vieux continent est le modèle culturel et artistique par excellence. Tout autour, des boutiques vintage et des antiquaires par dizaines. Des mimes, des danseurs de tango, des artistes, animent les rues.

Je rejoins ma copine Yamila, rencontrée à Florianopolis une semaine plus tôt. Elle est rentrée la veille et nous partons ensemble pour La Boca. C’est un quartier hautement célèbre pour ses maisons en tôle colorée.

Boca / River, les clubs ennemis

Incroyable mais très artificiel. Personne n’habite vraiment ici, sinon dans les zones les plus pauvres déconseillées aux voyageurs. En dehors du Caminito, le chemin « témoin » réservé aux touristes, ceux-ci peuvent longer le Puerto Madero, consommer dans les cafés alentours et ramener un petit cadeau des (trop) nombreux magasins de souvenirs. Je suis même étonnée de voir des policiers qui arrêtent purement et simplement les curieux qui veulent s’aventurer plus loin.

Plus loin, c’est La Bombonera, le stade de l’équipe de foot de la Boca, rivale des River. A Buenos Aires, et plus généralement en Argentine, chacun soutient l’une des deux équipes. Il est même interdit de porter le tee-shirt ou l’écharpe de sa favorite en discothèque, pour éviter les bagarres.

Tango, restaurants typiques, ateliers et maisons d’artistes, tout me fait penser à Montmartre et à sa place du Tertre. La couleur des maisons, pas aussi criarde en dehors du Caminito, vient du fait que les habitants du port, à la fin du XIXe siècle, utilisaient le surplus de la peinture des bateaux pour les façades de leurs maisons en tôle grise.

Lisez ici ma visite du centre-ville de Buenos Aires.

Je dîne avec Nilda et Miguel, les parents de Yamila, qui possèdent une maison à l’extérieur de la ville. Elle me montre son quartier en voiture, et ses derniers, restaurateurs, me préparent une délicieuse pizza au fromage. Je me prends d’affection pour leur petit chien et pour le confort douillet de leur modeste maison. Ils s’amusent beaucoup de mon accent espagnol et s’inquiètent pour ma famille, restée en France.

Le papa m’offre un bracelet de montre pour que « je ne les oublie pas ». Il veut me prouver que les Latins ont le sens de l’hospitalité. Il m’invite déjà à revenir manger pour mon anniversaire, en mai. Nous sortons en discothèque dans Palermo, plaza Serrano, avec Yamila. Je suis très étonnée de constater qu’à Buenos Aires les garçons essaient de séduire une fille en lui montrant des clés de moto…

Et vous, qu'avez-vous apprécié à Buenos Aires ?

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