Survol en avion ou parapente au dessus de l’Himalaya

Sortie en parapente sur les hauteurs de Pokhara.
Sortie en parapente sur les hauteurs de Pokhara.

Découvrir par le ciel l’Himalaya, que ce soit l’Everest ou l’Annapurna, est un souvenir inoubliable au Népal. Que choisir, selon vos envies et votre budget ?

L’Himalaya est une chaîne de montagnes qui occupe tout le Népal. Le point culminant est bien sûr l’Everest, 8849 mètres d’altitude, à l’Est du pays. Un autre massif populaire pour le trek est l’Annapurna, composé de six principaux sommets de 6997 à 8091 mètres, à l’Ouest. Choisissez d’abord le sommet dont vous souhaitez vous approcher. Pour effectuer un circuit panoramique, plusieurs options existent selon votre budget : avion de dix places, hélicoptère de cinq places, ULM, parapente etc. Avant d’acheter vos tickets, assurez vous du transfert vers/depuis le point de départ, de la durée du vol et du sérieux de la compagnie. Mieux vaut programmer votre vol en début de séjour car il sera reporté en cas de mauvais temps.

Vol en parapente au départ de Pokhara

Pour ma part, j’ai testé le vol en parapente au départ de Pokhara. Les prix sont beaucoup plus accessibles qu’en France. Il faut compter une cinquantaine de dollars seulement. Les agences sont nombreuses dans la ville et le tour peut se réserver un ou deux jours avant. Le transfert depuis le centre-ville est d’environ quarante minutes. Les vols se déroulent uniquement entre 11 heures et 15 heures. Ils durent en moyenne quarante minutes, ce qui est suffisant.

On s’installe dans un genre de baudrier-siège avec l’instructeur juste derrière. Il suffit de courir pour décoller de la pente tout en douceur. Normalement, on ne ressent pas de sensation de vertige en parapente car on quitte le référentiel « sol ». Les paysages sont très variés : forêt de conifères au départ, prairie et lac de Pokhara, champs et buffles à l’arrivée. Par beau temps, on peut apercevoir les Annapurnas mais ce n’est pas systématique. Attention cependant, les photos sont trompeuses : on ne s’approche pas réellement des montagnes enneigées.

C’est toutefois une activité très grisante, que j’ai beaucoup appréciée. Contrairement à un vol effectué dans le Sud de la France, les pilotes s’octroient plus de liberté. On prend des virages, on fait des figures, on se frôle avec les autres parapentes. On a même touché et marché (oui oui !) sur le parapente d’un camarade. En plus, on a vraiment le temps de profiter des paysages. Finalement, on apprécie plus les sensations que la vue sur les montagnes. L’autre avantage, c’est que les pilotes filment et prennent des photos. Pour ma part, l’atterrissage s’est aussi déroulé en douceur.

Survol en avion du Mont Everest

Si votre budget vous le permet et que vous voulez vraiment toucher du doigt les montagnes, je vous conseille plutôt le vol en avion lors de votre séjour au Népal. C’est une bonne alternative si vous n’avez pas la condition physique (ou la flemme !) pour randonner. Malgré les tarifs d’appel à 100 euros, il est probable que vous deviez payer plus cher, mais tout dépend de la taille de votre groupe et de la saison.

Les vols partent généralement tôt le matin de l’aéroport de Katmandou. La plupart des tours panoramiques traversent l’Himalaya puis survolent l’Everest pour le lever du soleil. Les avions accueillent une dizaine de personnes. Souvent, seules les places avec hublot sont occupées. On se sent donc en sécurité, par rapport à des petits coucous comme ceux qui survolent les lignes de Nazca au Pérou par exemple. Par contre, il ne faut pas s’attendre à frôler les montagnes, pour des questions de sécurité évidentes. Le guide vous fournira les noms de tous les sommets et vous renseignera si vous avez des questions. 

C’est une expérience incroyable, à faire une fois dans sa vie. Évidemment le moment est beaucoup plus magique si on bénéficie d’une météo favorable et d’un ciel dégagé.

L’hélicoptère, adapté aux terrains accidentés

Une alternative est le vol en hélicoptère. Les pilotes privés ne transportent pas seulement des blessés mais aussi des touristes. L’hélicoptère est moins populaire que l’avion car il est aussi plus cher, comme il ne comprend que quatre places en plus du pilote. Dans notre cas, nous avons effectué le Camp de Base de l’Annapurna jusqu’à Pokhara en une vingtaine de minutes. Voir défiler sous nos yeux la vallée que nous avions péniblement montée est un souvenir incroyable.

Comme elle ne présente pas d’ailes ni de gouverne mobile, la structure d’un hélicoptère est plus simple que celle d’un avion. L’hélicoptère est donc le moyen idéal pour s’approcher au maximum des montagnes. Plus malléable qu’un avion, il peut se faufiler plus facilement dans un passage étroit. Il peut voler vers l’avant, l’arrière, sur les côtés, vers le haut et vers le bas et il peut aussi se poser très rapidement. C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup de rapatriements en montagne ont lieu en hélicoptère.

En revanche, les hélicoptères ont une altitude limite, c’est pourquoi il ne peuvent pas aller sur l’Everest par exemple. Même s’ils peuvent théoriquement voler jusqu’à 6000 mètres ou plus, il est très rare qu’ils dépassent dans les faits les 3000 mètres.

Et vous, qu’est-ce qui vous tente le plus ?

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