Porte d’entrée en Bolivie depuis le Pérou, la ville ultra touristique de Copacabana, sur le lac Titicaca, est un passage quasi obligé. A ne pas confondre avec la célèbre plage de Rio de Janeiro.
Je suis arrivée à Copacabana en fin d’après-midi. Dans la même journée, j’avais enchaîné quatre bus : un combi de Toro jusqu’à Cotahuasi, un bus de nuit jusqu’à Arequipa, un bus très matinal d’Arequipa à Puno, et enfin un dernier combi dans l’après-midi de Puno à Copacabana, sans encombre à la frontière, fort heureusement.
Situation géographique idéale au bord du lac
Première mauvaise surprise : impossible de se loger. Il semblerait que ce soit toujours le cas car Copacabana, malgré une très grande offre d’hébergements, est un point de passage obligé entre les deux pays.
Quasiment à la frontière péruvienne, idéalement située au bord du lac Titicaca, la ville bénéficie d’un climat clément et attire en masse, comme Cuzco, des étrangers intéressés par la drogue.
Copacabana s’est développée autour du tourisme : agences d’excursions pour les îles de la Lune et du Soleil, restaurants, hôtels toutes catégories, magasins de souvenirs et d’artisanat.
L’animation se déroule dans les deux rues qui partent de la cathédrale vers le port. Tout est hors de prix pour la Bolivie : internet, laverie, courses…
Lire ici mon séjour sur les îles du lac Titicaca
Bénédiction des véhicules dans la joie
En parlant de la cathédrale, ne manquez pas le baptême des voitures sur le parvis, tous les jours, mais surtout le samedi, de 10 heures à 14 heures. Les habitants viennent faire bénir leur véhicule, décoré de fleurs et de rubans. Surréaliste !
A l’intérieur de la cathédrale, la salle aux cierges, sur la gauche, est également très impressionnante. Malgré de grosses pancartes l’interdisant, les gens dessinent à la cire leurs désirs (maisons, voitures…) sur les murs noircis par la fumée.
Dernière curiosité, la garde-robe de la Vierge, dans le petit musée adjacent. Elle change de vêtements tous les trois mois, et est habillée jusqu’en 2050 grâce aux généreux dons des pèlerins ! Curieusement, la majorité des dons proviennent du Pérou.
Détroit de Tiquina pour rejoindre La Paz
Il faut se procurer des bolivianos, soit au Pérou, soit en changeant ses soles péruviennes à la frontière. Il n’y avait pas de distributeurs automatiques à Copacabana lors de mon passage, seulement une banque avec un bureau de retrait, ouverte certains jours à certaines heures, et une casa de cambio (banque de change), où j’ai pu échanger vingt dollars équatoriens gardés précieusement au fond d’une poche afin d’avoir assez d’argent pour rejoindre La Paz. A noter que sur ce trajet, on passe en bac au détroit de Tiquina. Ne vous inquiétez donc pas si l’on vous demande de descendre du bus.
Mon premier contact avec les Boliviens n’est pas très bon. Après les Péruviens, mielleux et malins, je les trouve majoritairement éteints et renfermés, pas franchement sympathiques. Je me rappelle alors de mon arrivée difficile au Pérou après avoir quitté l’Equateur. J’attribue donc cette première mauvaise impression au changement de pays.
Et vous, comment s'est déroulée votre arrivée en Bolivie ?