Les îles Ballestas, paradis des animaux marins

iles ballestas
On peut voir de nombreux animaux marins aux îles Ballestas.

Excursion sympathique pour voir des lions de mer depuis Lima, Pisco ou Paracas, découvrez les îles Ballestas en bateau avec un tour organisé. Profitez-en pour faire un tour dans la réserve nationale de Paracas.

Les îles Ballestas sont accessibles seulement en bateau. Les tours organisés partent le matin à huit, dix ou douze heures. La première sortie est conseillée. Comme la mer est plus calme, on a a théoriquement plus de chance de voir des animaux marins. Les locaux parlent même des « Gualapagos péruviennes ». Des Gualapagos du pauvre tout de même. 

Il est possible d’acheter son billet la veille à Pisco, mais la ville a beaucoup souffert du tremblement de terre de 2007… Il est aussi envisageable d’attendre le matin même directement à Paracas (connu sous le nom « El Chaco »), le petit port de pêche à une quinzaine de minutes de Pisco. Quoiqu’il en soit, sauf à partir tôt en bus de Lima, avec un tour organisé plus cher, il est quasiment obligatoire de dormir à Pisco ou Paracas. 

Quantité d'otaries et d'oiseaux

Le tour en bateau dure environ deux heures (50 soles), avec un guide en espagnol ou en anglais. On y trouve une impressionnante concentration d’animaux marins : otaries à crinières (ou lions de mer), manchots de Humboldt, pélicans thages, pétrels, fous blancs, et cormorans de Bougainville, producteurs de guano.

Avant l’extraction intensive de celui-ci, les couches de guano mesuraient jusqu’à trente mètres ! Cet excellent engrais naturel est aujourd’hui prélevé tous les huit ans. La surpêche d’anchois, la nourriture principale de ces oiseaux, a toutefois une incidence sur la production de guano. Détail amusant, le guano a été au centre du conflit entre l’Espagne et ses anciennes colonies, Pérou et Chili, en 1865-1866 ! Vous comprendrez donc la nécessité de porter une casquette aux abords de l’île. 

L’intérêt de la visite repose davantage sur la quantité d’animaux que sur la proximité que l’on peut avoir avec eux car le bateau reste à une certaine distance. 

Mystérieux chandelier de Paracas...

Au passage, on admire aussi le célèbre chandelier (ou candélabre), creusé sur 50 centimètres dans le sable meuble de la falaise. Ce géoglyphe de 180 mètres de haut et de 60 mètres de large serait situé sur le même axe que les lignes de Nazca et le site de Tiwanaku, en Bolivie.

D’autres théories considèrent aujourd’hui que cela aurait pu être un moyen de communiquer avec les navigateurs, du temps des pirates. Pour d’autres, il s’agit d’un signe en direction des extraterrestres, d’un symbole franc-maçon ou encore d’un symbole archéoastronomique orienté vers la Croix du Sud. Mystère…

C’est d’ailleurs sans doute le passage le plus intéressant de l’excursion, car comme beaucoup, je suis frustrée par le principe du bateau de touristes et du gilet de sauvetage jaune.

Lire ici le récit de mon survol des lignes de Nazca.

La réserve de Paracas

Après la promenade en bateau, les tours organisés proposent généralement des pauses photos dans la réserve nationale de Paracas. L’entrée est payante (15 soles). Son nom vient de « para » = tempête et « aca » = sable. Il s’agit d’un vaste territoire désertique et venteux surplombant l’océan Pacifique.

Jetez un œil à Playa Roja, Lagunillas et Punta Arquillo. Par beau temps, les contrastes entre le jaune et le rouge des falaises et le bleu de la mer sont saisissants. Sachez que la Cathédrale, une arche naturelle qui avançait dans la mer au sud de Playa Yumaque s’est effondrée en 2007. De là, comptez un peu plus d’une heure pour rejoindre Ica.

Quels sont vos spots préférés pour voir otaries et manchots dans le monde ?

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