Deuxième étape du raid en Laponie finlandaise Inari-Kessijärvi

Rennes en Laponie finlandaise.
Rennes en Laponie finlandaise.

Deuxième étape du raid raquettes-pulka en Laponie finlandaise au départ d’Inari. Nous croisons des éleveurs de rennes et nous nous approchons de la frontière russe.

Kessijärvi, à la frontière russe

Nous quittons le camp au bord du lac Inari pour une longue journée de marche à travers lacs et forêts, toujours avec nos pulkas. La journée commence par une grosse montée, où les luges ne cessent de se renverser. Nous traversons ensuite de très beaux lacs, où nous déjeunons sur un feu de bois.

L’après-midi, nous longeons la route de Nellim au parking du trek de Kessijärvi, fréquenté l’été par les Finlandais. Cette route est interminable et présente la forme de montagnes russes, mais nous finissons par arriver 2h plus tard à la jonction avec une nouvelle forêt.

C’est l’endroit le plus proche de la frontière russe que nous pouvons atteindre. En effet, quelques kilomètres plus loin, débute la zone frontière, inaccessible aux randonneurs. Elle est très surveillée et il vous en coûtera 5 000 euros si vous voulez jouez au téméraire. En chemin, nous croisons des éleveurs de rennes samis et des pêcheurs d’Helsinki.

Sauna à l’autiotupa de Kessijärvi

La dernière partie du trek se fera à la nuit tombée dans un joli bois. Pour terminer, il faut encore traverser le lac de Kessijärvi puis sortir de la piste de motoneige pour trouver l’autiotupa dans un renfoncement.

Nous avons dormi deux nuits dans l’autiotupa privé (mais encore gratuit) de Kessijärvi. Le préposé au bois que nous avons croisé quelques jours plus tard par hasard nous a indiqué qu’il devrait fermer prochainement. Pour l’heure, la maisonnette présente plusieurs avantages : proximité avec la rivière, où nous pouvons nettoyer la peau d’élan, éloignement relatif de la piste de motoneige et même un sauna ! C’est notre unique occasion de « se laver » au milieu du voyage.

Nous installons finalement le camp à quelques kilomètres de là pour être plus tranquilles et ne pas bloquer le chalet pour les autres randonneurs. Ce 3e camp se trouve dans une zone dégagée, propice au travail de la peau et d’où nous pouvons voir de belles aurores boréales. C’est aussi là que nous préparons une grande quantité de pain pour la suite du voyage.

Et vous, un séjour en Laponie vous tente pour cet hiver ?

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