Panama City, l’inénarrable capitale du Panama

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Les diablos rojos, bus scolaires américains repeints, circulent à Panama City.

La sulfureuse Panama City est idéalement située sur le golfe de Panama, entre l’océan Pacifique et le célèbre canal de Panama. Cette ville, à la fois ultra moderne, à l’Américaine, garde le côté colonial et l’ambiance latino qui font le charme de l’Amérique centrale. Elle ne manquera pas de vous séduire. Sans compter qu’elle est le point de chute idéal pour découvrir le pays.

Des gratte-ciels à donner le tournis

La première chose qui m’a marquée à Panama City, en tant qu’européenne peu habituée à ce style de décors, c’est le très grand nombre de haut buildings à la façon des villes américaines. Plus étonnant encore, nombre d’entre eux ne sont pas terminés, ce qui laisse entrevoir tous les problèmes de corruption et de blanchiment d’argent du pays – on se souvient tous de l’affaire des Panama Papers !

J’ai rencontré plusieurs expatriés qui vivaient dans ces grands immeubles de standing avec conciergerie et souvent un espace commun avec piscine en roof top. La grande classe. Il est très intéressant de rencontrer les étrangers qui vivent à Panama City et au Panama en général. Beaucoup vous confieront sans tabou qu’ils y sont partis pour profiter de ce paradis fiscal.

Comme dans les pays du Golfe, plusieurs îles artificielles ont vu le jour à Panama City pour compléter la « skyline ». Le revers de cette urbanisation galopante, c’est que marcher dans les quartiers modernes de Panama City n’est pas chose aisée. Comme aux Etats-Unis, la ville est pensée pour la voiture avec de larges avenues et des trottoirs absents ou délabrés.

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Le Casco Viejo, un quartier latino dans son jus

Vous remarquerez sûrement la Cinta Costera 3, le pont disgracieux sur la baie qui encercle le Casco Viejo. Ce quartier historique de Panama City possède le charme colonial de la plupart des capitales d’Amérique centrale et du Sud. C’est au Casco Viejo que vous trouverez la plupart des monuments historiques et édifices coloniaux mais aussi les hébergements et restaurants les plus tendance.

Car le Casco est en plein processus de gentrification. Rue après rue, ses immeubles et pensions délabrées sont rénovés ou laissent la place à d’élégantes constructions colorées, et les commerces de bouche fleurissent en rez-de-chaussée. Plus vous vous éloignerez de la mer bien entendu, plus vous trouverez des familles populaires et des grands-mères se balançant dans leur rocking chair.

C’est à l’entrée du Casco Viejo, autour du marché aux poissons, que vous retrouverez l’ambiance la plus latino, avec ses échoppes sur le trottoir, poste de radio hurlant, et les klaxons des diablos rojos, les gros bus colorés de la ville, importés des Etats-Unis.

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De belles opportunités de balades en ville

La forêt du parc métropolitain (parque metropolitano), à 10 minutes du centre-ville et accessible en transports en commun, est très prisé des Panaméens pour prendre l’air sans s’éloigner de la ville. Ce parc protégé de 232 hectares est le véritable poumon vert de la ville. Il est possible d’y voir de nombreux animaux et de profiter d’une vue inoubliable sur la ville de Panama City. Vous pouvez également prendre de la hauteur depuis le Cerro Ancon.

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Une autre promenade bien plaisante, en ville cette fois, longe le littoral et la Carrera Panamericana depuis le marché aux poissons au sud jusqu’aux gratte-ciels au nord. Vous y verrez de nombreux Panaméens s’adonner à une activité sportive, se promener en famille ou grignoter dans les nombreuses gargotes de l’avenue.

En se rendant dans le quartier d’Amador vous trouverez le Biomuseo. Au-delà de l’intérêt de ses huit galeries sur la biodiversité, c’est surtout l’architecture de Frank Gehry (le même architecte que celui qui a conçu le musée Guggenheim de Bilbao) qui devrait retenir votre attention. On ne peut pas rater en effet sa toiture faites de panneaux de couleurs vives. Vous pouvez louer un vélo pour poursuivre sur cette avancée de terre vers la mer jusqu’à la marina.

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Une excellente situation géographique sur l’isthme

A partir de Panama City, deux excursions s’imposent. La première est la sortie incontournable au canal de Panama, et ce, même si les bateaux ne nous passionnent pas à première vue. C’est l’une des installations les plus étonnantes qu’il m’ait été donné de voir. Le canal permet à de megas cargos de traverser l’isthme et de rallier l’océan Pacifique au sud et l’océan Atlantique au nord (via la mer des Caraïbes) par un astucieux système d’écluses. Son élargissement a été inauguré en 2016.

Lisez ici ma visite au canal de Panama.

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Vous pouvez également vous rendre facilement en bus auprès de la communauté Embera. Vous y découvrirez les coutumes de cette tribu qui vous accueillera avec des colliers de fleurs après votre arrivée en pirogue. Les femmes vous montreront leurs techniques de tissages et leurs danses. C’est une visite très plaisante, surtout si vous n’avez pas le temps de rencontrer d’autres indigènes du Panama.

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A l’ouest de la capitale, vous ne manquerez pas de vous rendre (en avion) aux îles Bocas del Toro, le must de tout voyage au Panama. Les îles de Bocas del Toro possèdent le charme caribéen et des plages paradisiaques aux eaux très chaudes où langoustes et étoiles de mer barbotent près du rivage de sable blanc. Pour couronner le tout vous y trouverez de très beaux resorts de charme sur des îles quasi privatives.

Lisez ici comment choisir son île à Bocas del Toro.

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A l’Est, c’est aux îles San Blas, territoire autonome géré par la communauté indigène des Kunas, que vous pourrez vous rendre en jeep avant de rejoindre une embarcation pour une croisière. Ambiance Robinson Crusoé avec des fonds marins exceptionnels et 370 îles carte postale dont une soixantaine sont habitées.

Lisez ici comment se déroule une croisière aux San Blas.

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Et vous, quelle image avez-vous de Panama City et est-ce que cela vous donne envie d’y aller ?

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